A 89 ans, il passe devant la Cour de cassation après avoir aidé sa femme à mourir.

Jean Mercier est depuis peu, devenu le véritable symbole de ceux qui luttent pour le droit de mourir dans la dignité. En effet, cet octogénaire a fait la une des journaux après avoir admis être à l’origine de la mort de sa femme. Enfin à l’origine… Celle-ci était parfaitement consentante. Ainsi, après avoir été jugé pour non assistance à personne en danger, Jean Mercier a été relaxé. Aujourd’hui, c’est la Cour de cassation, la plus haute juridiction française, qui se penche sur son cas. 

En 2011, l’homme avait ainsi pris la décision d’aider sa femme à partir. Après environ 50 ans de mariage, celui-ci ne supportait plus le fait que sa femme souffre d’une dépression chronique, de complications liées à ses multiples tentatives de suicide et d’une fracture du poignet très handicapante. Pour l’aidé à s’en aller, celui-ci a donc décapsulé les 28 comprimés de la plaquette de somnifère de sa femme, avant de les lui donner et de lentement se diriger vers la cuisine. Là, Jean Mercier a mélanger un flacon de morphine à du jus de pamplemousse :  « Et puis, je me suis assis à côté d’elle et on a parlé. Ensuite, elle s’est endormie… ».

De nombreuses voix se sont élevées afin de le laisser sortir, libre.