Le CHU de Nantes reconnait avoir raccroché au nez d’une personne victime d’un AVC !

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Le CHU de Nantes a reconnu avoir raccroché au nez d’une personne victime d’un AVC !

Infirmière de profession, une femme âgée de 49 ans a en effet appelé le SAMU le 22 octobre 2010. Leur assurant qu’elle était en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC), elle s’est finalement fait raccrocher au nez par son interlocuteur ! Selon ses dires, celui-ci lui aurait simplement expliqué qu’elle était soit saoul, soit très fatiguée et qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Il avait alors sommé la pauvre femme à « se coucher », lui assurant que « ça ira bien mieux demain ». Cependant, son état s’est empiré. Rampant jusqu’à chez ses voisins, celle-ci réussie à leur faire ouvrir la porte, en tapant dessus avec sa tête. Vite emmenée à l’hôpital, celle-ci y arrivera finalement une heure après son premier coup de fil.

Si elle s’en sortira, celle-ci gardera tout de même des séquelles à vie. En effet, cette presque quinqua, doit désormais prendre des médicaments à vie et effectuer de la kinésithérapie chaque semaine. Enfin, tout son logement a dû être réaménagé. Bien entendu, celle-ci a décidé de poursuivre l’hôpital en justice et a finit par avoir gain de cause. Résultat ? L’hôpital a été condamné à verser 350.000 euros à la pauvre victime, tandis que le CHU de Nantes et son assureur ont été condamnés à verser la somme de 65.000 euros à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) pour les dépenses de santé engagées pour la patiente.

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