Dès le 3 novembre prochain, les Françaises travailleront « gratuitement ». En cause ? Les inégalités salariales.
En 2016, en raison des inégalités salariales hommes-femmes, ces dames se sont mises à travailler gratuitement à partir du 7 novembre, à 16h34. À l’époque, le collectif féministe Les Glorieuses, invitait alors Français et Françaises à se mobiliser autour de l’évènement #7Novembre16h34. Cette année, le collectif refait de même. En effet, selon les chiffres d’Eurostat, l’organisme en charge des statistiques de l’Union européenne, les femmes vont, cette année, travailler gratuitement à partir du 3 novembre prochain, à 11h44. Les Françaises vont de fait, travailler « bénévolement » 39,7 jours ouvrés cette année, soit quatre jours de plus que l’année dernière.
Cet écart s’explique par le fait que la sphère privée joue un rôle de plus en plus important dans la vie d’une femme. De plus, 27% d’entre elles travaillent en temps partiel, contre 6% pour les hommes. Des chiffres qui font bien évidemment, pencher la balance. Enfin, Les Glorieuses assure qu’il existe toujours une sorte de discrimination genrée au niveau des études ou des postes : « Les femmes sont concentrées dans un ensemble de catégories d’emplois limité, peu rémunérateurs et dans des niveaux hiérarchiques inférieurs : la communauté scientifique s’accorde à dire que ces ‘choix’ sont influencés par la prévalence des stéréotypes genrés.«
